Parmi les femmes entrepreneures, il n’est plus besoin de présenter l’italienne Chiara Ferragni.
Partie d’un blog « The blonde salad » en 2009, et à tout juste 34 ans, la jeune femme est à la fois styliste, influenceuse (plus de 26 millions d’abonnés sur Instagram à ce jour) et gère un empire.
Elle se met en scène ainsi que sa famille, sorte de Kardashian édulcorée à l’italienne, et est vite parvenue à développer de nombreuses collaborations avec des marques, telles que Guess, puis Chanel, Dior, etc.
Que l’on aime ou que l’on déteste, elle a su faire de son nom une marque comme bien d’autres avant elle, mais avec une ampleur jusque là peu connue.
Le nom Chiara Ferragni est aujourd’hui déposé dans un grand nombre de classes de produits, des cosmétiques, aux lunettes de soleil, des cahiers d’école aux vêtements et dans de très nombreux pays.
La marque est gérée par la société Fenice SRL, qui est en charge de conclure des licences fructueuses comme avec la société Angelini Beauty pour le lancement d’un parfum en 2023, ou avec la société Safilo pour une gamme de lunettes en janvier 2021.
Par ailleurs, l’influenceuse vend son image au travers de juteux contrats de modèle avec de grandes marques. Son succès fulgurant et rapide est à présent étudié jusque dans de grandes universités telles qu’Harvard.
Faire de son nom une marque est à double tranchant en matière de droit de la propriété intellectuelle et de nombreux.ses créateurs/trices y ont perdu des plumes, notamment en cas de vente de leur société. Toutefois, ces marques sont le plus souvent fortes, à la fois juridiquement car très distinctives, disponibles et difficiles à contrefaire, et commercialement puisqu’elles sont liées à la personne.